La fin de tout péché et le début de toute justice
Au temps de Noé, la terre était remplie de violence. Le déluge a fait le ménage par le vide (ou plutôt par l’abîme), mais la conclusion laisse un goût d’inaccompli : certes, Dieu promet qu’il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre, mais Il constate que le cœur de l’homme demeure enclin au mal dès sa jeunesse.
De fait, nous nous désolons aujourd’hui encore de la violence sauvage relayée par les médias aussi bien que de la violence « civilisée » encouragée par la dernière loi « bioéthique ».
La bonne nouvelle est qu’un déluge d’un autre ordre est en cours et il ne provient pas de la voûte céleste, mais du côté du Christ. Ce ne sont plus les eaux de l’abîme pour la destruction des êtres de chair, mais l’eau vive imprégnée de l’Esprit Saint pour l’assainissement des cœurs.
Dans une société de violence, c’est à nous baptisés de trouver dans notre foi les canaux qui vont nous irriguer de l’eau baptismale, ainsi que nos proches.
Rémy Engelmann
vicaire