FIP N°35 – 29 novembre au 5 décembre 2020

PROMESSE ET ACCOMPLISSEMENT

Au fil de son histoire, le peuple d’Israël est devenu le dépositaire de la promesse que Dieu voulait accomplir en sa faveur : en se mettant en effet d’abord à l’écoute de la parole de Dieu, Israël s’est éveillé à la promesse du salut et a appris progressivement à mettre des mots dessus ; puis en vivant dans l’attente de son accomplissement, Israël a non seulement approfondi son désir que Dieu réalise sa promesse, mais il a aussi appris à vivre dans la patience, la persévérance et surtout dans l’espérance du salut.

C’est ainsi que Dieu a préparé son peuple pour que celui-ci soit prêt à accueillir à la plénitude des temps le Sauveur et devienne ainsi l’heureux témoin de la réalisation de la promesse. Marie, la fille de Sion, en est le modèle le plus achevé, elle qui a laissé Dieu façonner en elle une entière disponibilité pour que les Écritures s’accomplissent, elle qui est désignée comme bienheureuse, parce qu’elle « a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ».

A chacun d’entre nous, Dieu adresse aussi une promesse de salut. Le temps de l’Avent dans lequel nous entrons, nous invite donc à mettre nos pas à la suite du peuple d’Israël pour recueillir en nos cœurs cette promesse et laisser Dieu creuser en nous le désir de son accomplissement. Comment pourrions-nous reconnaître l’accomplissement de la promesse du Seigneur dans nos vies, si nous ne l’avons pas d’abord entendu et si nous n’avons pas aussi profondément espéré sa réalisation ? Tel est le véritable enjeu du temps de l’Avent. Alors ne passons pas à côté de ce temps béni !

Jean-Basile Gras

Vicaire