FIP N°1 – 9 au 29 janvier 2022

Soyons attentifs aux signes d’espérance

En ce début d’année 2022, une lumière entre dans nos existences ! Elle est dévoilée par le mystère de la nativité et de la résurrection du Christ. De manière toujours nouvelle, cette lumière chasse l’ombre de la peur et fait jaillir une source…

L’Enfant de la crèche est vivant ! Il continue jusqu’à la fin des temps à rassembler dans l’amour de Dieu toute l’humanité et l’univers entier. Et il nous associe à sa mission.

C’est ensemble, en Église, qu’il nous associe. Cela implique que nous soyons prêts à élargir notre amitié à tous. Le Christ nous demande d’aimer même nos ennemis ; sa paix réconcilie même des nations opposées.

La démarche synodale initiée par le pape François ne doit pas nous enfermer et nous garder dans un entre-soi. La joie se renouvelle quand nous vivons la fraternité, quand nous nous faisons proche des plus démunis : des personnes n’ayant pas d’abri, des personnes âgées, malades ou isolées, des enfants en difficulté, des personnes ayant un handicap, des migrants… Les circonstances de la vie peuvent tous nous rendre vulnérables. Et la pandémie révèle les fragilités de notre humanité.

Plus que jamais, nous avons besoin les uns des autres. Le pape François l’a rappelé avec force dans sa lettre Fratelli tutti : « Personne ne se sauve tout seul ». Et il ajoute qu’on ne trouve pas pleinement son identité sans une ouverture à l’universel, sans se laisser interpeller par ce qui se passe ailleurs.

 

Laissons l’Enfant de la crèche renouveler notre regard en ce début d’année. Par Lui nous reconnaissons plus clairement la dignité de chaque être humain et la beauté de la création. L’espérance, loin d’être une confiance naïve, naît et renaît car elle est fondée sur Lui, Jésus. Une joie sereine nous emplit et avec elle le courage d’assumer les responsabilités que Dieu nous confie sur la terre.

 

Charles Cornudet, curé