Lumière qui se révèle aux nations
La nuit ça fait peur, les enfants nous le rappellent.
Peur parce que notre imagination prend le relais de nos sens inopérants, ou bien parce que notre esprit rationnel tire la sonnette d’alarme face à l’insaisissable, ou bien plus profondément c’est l’angoisse du vide et du néant qui surgit…
Insidieusement, depuis bientôt 2 ans, l’esprit du monde détourne notre regard pour nous faire plonger dans cette nuit, et parfois se réalise cet oracle d’Isaïe : « On regardera vers la terre : il n’y aura que détresse et ténèbres, nuit d’angoisse, obscurité inéluctable. Pas la moindre lueur pour celui qui sera dans l’angoisse. » (Is 8, 22)
Mais nous connaissons tous la suite : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. »
Mardi, quand nous fêterons la Chandeleur, avec Siméon recevons Jésus dans nos bras, et à travers cet enfant, réapprenons à voir le monde imprégné de la « Lumière des nations ».
Rémy Engelmann, Vicaire